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Imagine...

24 mai 2005

Histoire

Cela faisait seize ans que le kidnapping d'orphelins s'était organiser et qu'ils étaient entraîner durement au maniement des armes dans un grand batiment en plein centre du désert du Sahara.

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1 mai 2005

commande d'histoires

Pour ceux qui veulent une petite histoire qu'eux même peuvent choisir c'est ici! Sur demande je ferai tout ce que vous voudrez et le mettrer sur le blog que voici.

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30 avril 2005

Enderan

Première partie: La forêt

Enderan se promenait à travers la forêt dont la fin n'en était visible. Personne ne savait ce que l'on trouverait à sa fin, personne ne s'y était jamais aventuré. Enderan tenta d'y parvenir, il avait alors douze ans. Sa curiosité était sans limite et sa témérité également. Il s'enfonçait lentement dans les profondeurs de cette forêt. Lorsque la lumière du jour fut totalement vaincue par l'épais feuillage des arbres, il sortit une torche et l'alluma afin d'y voir plus clair. Sous la lumière de la torche, des chauves-souris s'éveilèrent ainsi que des chouettes et des hiboux. Le silence était total mais perturbé par le bruit que faisait les pieds d'Enderan en écrasant les branches tombées sur le sol. Il avançait toujours plus loin jusqu'à parvenir à une école se tenant au centre d'une immense clairière. Des enfants couraient et jouaient à travers la cour de récréation qui était séparée du dehors par une haute grille de couleur, Enderan en fut étonné, rose bonbon. Il fut attiré, à sa grande surprise pour lui qui détestait l'école, vers son entrée. Il marchait lentement vers la porte d'entrée du premier batiment.

Des voix l'appelaient et l'attiraient en disant : Viens, ici tu seras bien, une fois ici tout soucis s'envolerons, passe la porte et rejoins-nous. Tu sera bien ici.  Bien que la tentation fut grande, Enderan se retourna et courra. Il courra d'une vitesse qu'il n'avait jamais atteint, à en perdre haleine. Lorsqu'il fut sûr que le danger l'avait quitté, il s'arrêta net et se reposa un moment contre un arbre, dans une totale obscuritée. Il fallait sauver tout les enfants occupant cette école maudite. Il le savait mais ne savait que faire. Le sage saurait sans doute m'aider, pensa-t-il, toujours dans l'obscurité. Le sage, voilà la prochaine destination qu'il prit afin d'aider les enfants à briser le charme qui les retenaient en cette école. Il se leva ensuite et prit la direction de la sortie de cette forêt recelant de multiples pièges.

Le sage habitait dans une petite maison construite dans les branches d'un arbre. Lorsqu'il avait prit la décision de construire de l'arbre, tout le monde le prit pour un fou mais cela se révela une décision pratique lorsque vint les premières innondations. Car, toute les habitations étaient noyées d'eau à part celle du sage qui se trouvait en hauteur. Ainsi habitait le vieil homme ayant vaincu maintes épreuves. Enderan traversa la grande route qui coupait le village en deux et finit par arriver, cinq minutes plus tard, à l'endroit voulu. Il monta l'échelle qui menait à l'habitation du sage et, une fois devant la porte d'entrée, frappa à la porte et entra. Le sage était assis dans l'unique pièce composant sa maison arboricole, il ouvrit les yeux et demanda à Enderan ce qui l'amenait ici.   

- Maître, je voudrais savoir quel est cet étrange école se trouvant au centre de la forêt. Il y a des enfants qui y sont prisonniers, comment pourrais-je les aider?  Répondit Enderan.

- Bien, connais-tu Diltrio, le maître de cet école?

- Non, j'en ignore l'existence, mais qui est-il?

- Ce qu'il est? Il est ce qu'il est, un esprit s'amusant à récolter des enfants et à les rendre heureux en ne leur voulant aucun mal. Mais, cependant, leurs parents pleurent leur disparition. Ils prient nuit et jour pour retrouver leurs enfants. Malgré cela, Diltrio refuse de les rendre et, dès leur maturité acquise (25 ans), il en relâche certain au-dehors mais peu retrouvèrent la sortie de la forêt et mourirent de faim.

- Merci maître, donc je devrais convaincre ce Diltrio à les relacher?

- Tu as trouvé la réponse par toi même, va maintenant.

Sur les conseils du sage, Enderan quitta la maison et fit demi-tour jusqu'à s'arrêter devant une grande maison de pierres. C'était la sienne et seul il l'habitait. Comme dit la tradition, il ne pourra rencontrer ses parents avant l'âge de seize ans. Cette tradition a pour effet de rendurcir les cadets du village. Il y pénétra et accrocha sa veste en peau de cerf au porte-manteau. Il s'allongea sur le canapé après avoir allumé le feu de la cheminée. Pour l'instant il était trop fatigué pour se rendre à la maudite école. Il s'y endormit profondément et ne se réveilla qu'à la lueur des premiers rayons de soleil. Le matin il prit son petit déjeuner dans la pièce à côté, assis sur une chaise devant une table de bois. Il était temps pour lui de faire son travail de bon citoyen de son village. Il mit sa veste et se dirigea vers la sortie de sa maison. Il en ouvrit la porte et fut immédiatement mieux réveillé par une douce fraicheure matinale. Il se dirigea vers la forêt et s'enfonça accompagné de la même torche que le jour précédent. Il prit la direction de l'école et y parvint après un quart d'heure de marche. Elle était toujours présente, dans toute sa grandeur.

- Diltrio! Laisse les enfants quitter cet endroit! Cria-t-il.

Une bourrasque phénoménale fit qu'il s'étala sur le sol le souffle coupé. La puissance de Diltrio était apparement grande, mieux vaudra-t-il rester sur nos gardes.

- Que veux-tu, humain? Répondit-il d'une voix puissante et forte.

- Je veux la libération de ceux que tu as condamné à rester dans cet école.

- La fourmi affrontant l'éléphant. Conclu Diltrio.

- Laissez-les repartir. Dit Enderan Têtu comme une mule.

- Je les laisserai repartir à la seule condition que tu soignes un vieil ami qui se trouve au fin fond de cette forêt. Si tu m'aides, je t'aiderai à obtenir ce qui tu veux tant. A présent, laisse-moi, je te reparlerai uniquement si tu es en la présence de mon ami en parfaite santé et devant cette école.

Il disparut laissant Enderan seul. A présent son prochain but serait l'ami de l'Esprit Diltrio. Il quitta la luminosité de la clairière pour retourner dans cette forêt sombre. Il avançait lentement et appercevait parfois de drôles d'animaux à six pattes et trois yeux avec un pelage rouge et vert. Le temps passa, une éternité pour lui, lorsque la fin de cette forêt lui apparut, des montagnes et pleins de ruisseaux composaient ce paysage fantastique. Tel était le monde de la Magie, qui avait disparu dans le monde des hommes. Il y avança, vit des zèbres à six pattes rayés rose et violets, des oiseaux répendants une poussière d'or sur leur passage et des tas d'autres animaux plus stupéfiants les un que les autres. Il finit par en appercevoir une cascade dont l'eau était rouge. Il avança vers cette cascade et finit par y parvenir. En voyant le contenu de la cascade de plus près il conclu qu'il s'agissait bien de sang. Du sang de quoi? Il ne le savait mais s'apprêtait à le savoir en remontant son cours et, une fois arriver à la source vit un géant dont le sang remplisssait le cours d'eau.

- Aide-moi petit, dit-il agonisant couché dans l'herbe, pour me sauver il te faudra trouver une fiole contenant un liquide vert. Dans le Nid des Dragons tu le trouveras. Mais attention, si tu ne reviens pas à temps je morrai avant que tu ne parvienne jusqu'à moi.

- je vous vous aidez. Je vais chercher la fiole en question et vous sauverez.

- Grand merci! A tout à l'heure. Bon courage!

- Merci! Dit Enderan en prenant le chemin du Nid des Dragons.

Une pancarte en indiquait le chemin, il devait traverser un désert et une chaîne de montagnes avant d'y parvenir. Il marcha longtemps jusqu'à parvenir à la frontière entre le monde fertil et le monde stéril. Le désert était là, devant lui, il s'arrêta un moment et continua la marche. La température de ledit désert était la même que dans la région où il venait de passer, à part que rien n'y poussait, un sol rocailleux l'y empêchait. Il ne vit aucune trace de vie à part quelques lézards et serpents. De temps à autre il appercevait un squelette à même le sol ou encore des maisons abandonnées. Le paysage monotone le découragea de plus en plus à continuer jusqu'au moment où il en vit la fin. La chaîne de montagnes en question était à ses pieds. Il continua encore et encore et failli s'écrouler une bonne dizaine de fois avant d'enfin arriver au Nid des Dragons. Le Nid des Dragons était une haute montagne dont le sommet n'était visible. Elle était creusée par de multiples trous qui les habritaient sans aucun doute. Comment allait-il repérer la fiole? Il y avait bien pour un an de recherche. Il grimpa les pentes de la montagne regarda dans chacun des trous et finit, par chance, à trouver la fiole en question. Le seul petit problème était le dragon dormant juste à côté. Il prit bien soin de ne pas le réveillé, tandis son bras, prit la fiole et descendit lentement vers le sol jusqu'au moment où il dérapa et glissa vers le bas. Il laissa échapper un cri qui réveilla une bonne vingtaine d'entre eux. Furieux d'être dérangé, ils poursuivirent le jeune Enderan qui lui fonça vers le chemin du retour. Les dragons étaient toujours à sa poursuite et le rattrapaient rapidement. Il vit avec étonnement un immense papillon l'invitant à prendre place sur son dos. Il grimpa et, une fois en sécurité, il parla au mystérieux papillon.

- Qui êtes-vous? Demanda Enderan.

- On m'appelle l'ange gardien des voyageurs par ici, mais tu peux toujours m'appeler Fildria. Et toi, que fais-tu chez les dragons?

- J'étais en train de chercher à aider l'ami d'un d'un Esprit de la forêt pour sauver des enfants de l'emprisonnement.

- Tu parlerais pas par hasard de Diltrio?

- Oui, c'est bien lui.

- Mais je le connais! c'est un vieil ami, il aime énormément jouer avec les enfants.

- Jouer?

- Oui, mais à sa façon. Alors, je te dépose où? à la Cascade du Sang.

- Allons-y.

Ils comencèrent lentement à descendre jusque quand Enderan apperçu le géan couché sur le sol.

- C'est lui! Affirma Enderan.

- Bien, je te fais descendre.

Fildria frola le sol jusqu'à brusquement pencher sur le côté qui fit tomber Enderan sur le sol.

- Au revoir, mon ami! Dit-elle en retournant dans les airs.

Enderan se dirigea vers le géant et lui donna la fiole. Il en ouvrit le bouchon et avala son contenu. L'énorme plaie se referma lentement et la cascade du Sang devint un simple souvenir pour ceux qui habitaient cette région.

- Merci, enfant, je te serai à jamais rconnaissant. Viens, je t'emmène chez Diltrio.

Il se leva et prit Enderan sur ses épaules. Ensemble il franchirent la forêt d'une seule traite. Arrivé sur place, le géant, il le lui dit pendant le trajet, qui se nommait Findor appela Diltrio.

- Diltrio, mon ami! Je suis de nouveau en forme pour continuer à vivrre comme je le faisait auparavant! Cet enfant m'a sauvé de dizaines de siècles de douleur!

IL apparut sous la forme d'un arbre possédant un visage. Il souriait devant le miracle de la guérison de son ami.

- Merci à toi, dit-il, je n'aurai pus le faire, je suis condamné à vivre ici pour l'éternité qui me reste à vivre.

- Tiendras-tu ta promesse? Demanda Enderan.

- Bien sur ! Je vais les relacher à l'instant.

Sur les mots de Diltrio, les portes s'ouvrirent et les enfants sortirent de leur prison aux paroies d'or. Enderan leur demanda de le suivre et ils quittèrernt tranquillement la forêt en chantonnant des chansons dans l'Autre Language. Ainsi, ils quittèrent l'école et, ceux ayant le droit de les connaître, rejoignirent leurs parents.

Deuxième partie :  L'initiation d'Enderan

Le temps passa après l'épisode fantastique d'Enderan rencontrant des tas de sortes de créatures et d'animaux. Mais, à présent Enderan devait faire sa démonstration de courage et de bravoure avant de pouvoir rencontrer ses parents. En effet, ses seize ans approchaient. Il était confortablement assis dans son canapé à tailler du bois lorsqu'un homme l'interrompit en plein dans son travail.

- L'heure approche, dit l'homme, tu devras quitter le village demain matin au plus tard pour partir à l'aventure et au début de ton initiation. Si quelu'un, qui qu'il soit, te retrouve ici demain matin à la troisième heure après le lever du soleil, banni du village tu seras et plus jamais tu ne pourras revenir.

- Ne pourrais-je donc pas partir maintenant? Demanda Enderan.

- Non, uniquement lorsque le soleil se couchera.

- Bien, dans ce cas au revoir.

- Au revoir et bonne chance, dit l'homme en refermant la porte.

Le travail qu'il avait du interrompre fut repris lorsque la porte fut refermée et qu'il fut à nouveau seul. Il sculptait une chose de grande taille, un mètre environ, qui représentait un dragon cracheur de flammes dont le souvenir qu'il avait en tête ne l'avait plus lacher depuis la rencontre avec les gigantesques animaux volants à une vitesse spectaculaire lorsqu'il était plus jeune qu'à présent. Personne ne l'avait cru lorsque son aventure il raconta. Ils se contentaient de sourire avec un air de dire qu'il a de l'imagination le petit!

Le seul problême est qui avait été dénué d'imagination depuis sa tendre enfance. Il continua lentement jusqu'à appercevoir le soeli couchant. En le voyant, il prit son sac et quitta la maison. Le temps était venu d'y aller, qu'allait-il devoir faire? La seule chose qu'il sache était qu'il devait prendre la direction de l'ouest et marcher dans cette direction. Il prit donc l'ouest et marcha en quittant le village. Il repassa devant la maison à présent abandonnée du vieux sage, il y un un an de cela il avait trépassé suite à une tentative d'invasion des villageois du sud, féroces, incroyablement forts mais également incroyablement bêtes, ce qui les rendaiit facilement repoussables par la ruse. D'une flèche en plein coeur il mourrut en laissant comme dernier message à Enderan, sûrement son préféré:

- Ne te vanges pas de ma mort, Enderan, cela ne servirait à rien à part à créer une autre querelle entre nos villages. J t'aimais énormément mais à présent la mort est à mes pieds et attends mon trépas pour remmener mon âme vers un monde meilleurs.

Sur ce, il mourrut et laissa Enderan dans la tristesse pendant un mois jusqu'au moment où quelqu'un le voyant pleurer vint le réconforter : "Ne pleure pas et dis-moi qu'est-ce qui se passe".

Il leva la tête et vit une jeune fille aux cheveux d'or assise à côté de lui. Il lui raconta tout mais ne la revis plus jusque là.

Enderan avançait à présent,  il avançait vers de vertes collines continuant avec des champs s'étalants à perte de vue. Il marcha et s'arrêta quelques heures afin de se reposer mais s'endormit et se réveilla le lendemain matin en ayant dormi toute une nuit. Il prit une pomme sur le chemin, ainsi qu'une poire. Il passa sa journée à marcher à vitesse régulière sur le chemin menant au destin. Les collines il dépassa ainsi que les champs et une forêt facilement franchissable à cause de l'incendie l'ayant ravagée l'été dernier. Il dormit dans une petite grotte inhabitée et se réveilla le lendemain matin afin de reprendre la route. Au beau milieu du chemin menant à la suite de la marche, un gigantèsque mur l'empêchait de continuer, avec une petite porte verrouillée donnant un brin d'espoir de pouvoir continuer. La porte s'ouvrit laissant apparaitre un être de toute petite tailles tenant une clef à sa main.

- Si continuez tu veux une énique sera à résoudre. Mais si l'énigme résoudre tu ne voudras pas, tu resteras éternellement là.

- Allez-y. Dit-il au petit homme à la peau jaunâtre et aux oreilles pointues.

- Nous sommes nés de la même mère, la même année, le même mois, le même jour et à la même heure. Pourtant nous ne sommes pas jumeaux, ni même jumelles. Pourquoi ?
Enderan réfléchit longtemps, et à ce que les légendes racontent, il aurait réfléchit sept jours et sept nuits avant d'y répondre.
- Nous sommes des triplés. Répondit-il finalement.
- Bien, tu peux passer, dit-il en tendant la clef à Enderan.
Lorsque la porte fut ouverte il vit en grand écrit sur une pancarte : La route aux énigmes.
Il marcha dans l'allée et le même mur que là tantôt se présenta à lui. Cette fois-ci ce fut un centaure qui l'accueilli en posant cette énigme :
" elles se ressemblent mais diffèrent, l'une sans l'autre elles ne seraient point, l'une est sombre l'autre est claire. "
Il réfléchit longtemps mais finit par donner comme réponse : l'ombre et la lumière .
- Bien, passe à présent, la dernière épreuve des Enigmes t'attend derrière cette porte.
Il tendit la clef et Enderan la prit et la pnétra dans la serrure, tourna la clef et la porte s'ouvrit laissant entrer une bouffée de chaleur dans le territoire du centaure. Il entra et atterrit dans un immense désert coupé par un sentier. Il marcha longtemps dans cette chaleure étouffante jusqu'à parvenir devant l'immense sphinx. Derrière ce sphinx se tenait une immense pyramide contenant surement la porte qui menera à la suite de l'initiation. Lorsqu'il fut en face du sphinx, l'énigme fut posée.
- Une maison de forme tout à fait normale a ses quatre faces exposées au sud. Comment est ce possible ?
Cette énigme lui était familière, de nombreuses fois elle lui avait été posée. Donc, il répondit sans hésitation :
- La maison est au pôle nord et donc toutes les directions vont vers le sud.
- Bravo, mais avant de quitter ce territoire tu devras franchir un labyrinthe, celui qui est dans la pyramide juste derrière moi. Bonne chance.
Sur ce le sphinx se dégagea afin de laisser le passage libre. Enderan s'engouffra dans un trou et arriva dans l'immense labyrinthe aux paroies de marbre blanc.

29 avril 2005

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29 avril 2005

Suicida

                                            SUICIDA   

1.  L’événement

L’hiver fut rude et la petite fille au nom étrange regardait la neige tomber sur les rebords extérieurs de la fenêtre. Elle avait pour nom Suicida et les gens lui disaient toujours avec un ton moqueur qu’elle finirait sa vie en un suicide. Elle avait à présent onze ans et rêvassait en regardant par la fenêtre. Ces parents étaient au coin du feu, sa mère tricotait et son père lisait tranquillement le journal. Un triste hiver en perspective. La nuit se faisait tard mais la petite Suicida restait toujours au bords de la fenêtre en pensant à des choses que seul un télépathe aurait pu déchiffré. A quoi pensait-elle ? Minuit passa, une heure, deux heure, trois heure… Mais à trois heures et demie elle s’endormit et le reste de la nuit passa, longue et triste. Le lendemain matin, la tempête de neige achevée, elle partit vers son école, l’unique école de ce petit village. La journée passa, les cours et les récréations avec. Mais le visage de Suicida montrait la tristesse tandis qu’elle marchait dans la neige son sac sur le dos avec une longue mèche noire lui cachant une partie de son visage. Au lieu de prendre la direction de sa maison, elle prit celle de la Forêt Sombre et s’enfonça dans ses entrailles. Les arbres feuillus étaient nus et rendaient la forêt plus inquiétante que jamais. Elle avança lentement et commença à tourner en rond, encore et encore.

- Chéri, dit la mère de Suicida, elle n’est toujours pas rentrée. Cela m’inquiète beaucoup.

- Ne t’en fait pas, elle est sûrement chez une copine. Répondit le père en ne quittant pas le poste de télévision du regard.

Malgré tout, elle tournait cette fois autour d’un arbre laissant ainsi un cercle de pas autour de celui-ci. A son dixième tour, après avoir bien réfléchit à son sort, elle s’arrêta net et enleva le sac de son dos pour le déposer sur le sol afin de l’ouvrir. Elle chercha longtemps jusqu’à trouver ce qu’elle recherchait.

- Tu es sur de ne pas vouloir aller la chercher ? Insista la mère.

- Tais-toi donc, ne vois-tu pas que je regarde le journal télévisé ? Répondit le père agacer par l’insistance de sa femme.

- Bien, qu’il en soit ainsi, j’irai la rechercher puisque toi tu es trop paresseux pour le faire ! Dit-elle en enfilant un manteau de fourrure. Elle sortit de la maison en claquant furieusement la porte en grommelant.

- Quel imbécile ! Et dire que je l’ai épousé !

Le ciel était vide de nuages et le soleil tentait désespérément de réchauffer cette terre froide, mais en vint n’y parvint pas. Elle marcha longtemps jusqu’à parvenir à la maison de la meilleure amie de Suicida. Clara, tel était son nom, était enviée par tous les élèves de la petite école de village pour son intelligence. En effet, grand nombre de ses professeurs l’admiraient. Elle frappa à la porte et presque immédiatement une femme vint ouvrir.

- Que voulez-vous ? Dit la femme qui n’était autre que la mère de Clara.

- Ma fille n’est pas chez vous ?

- Non, mais ma fille pourrait vous aidez si elle a disparu.

- Ce qui est le cas. Constata la mère de Suicida.

- Bien, entrez donc, ma fille est dans sa chambre au deuxième étage. Elle entra et tomba sous le charme de la beauté et le luxe de l’intérieur de la maison de bois. La rampe en était même en marbre. Elle monta à l’étage et vit derrière une porte à trois quart ouverte une fille de douze ans assise sur une chaise lisant tranquillement un livre. Sans quitter les yeux de son bouquin, elle lui parla.

- C’est pour Suicida ou je me trompe ?

- Exacte, aurais-tu une idée où elle aurait pu aller ?

- Cela je ne le sais, mais ce qu’elle s’apprête à faire je puis vous le dire. Après plusieurs observations, j’ai remarqué dans son comportement qu’elle était de plus en plus solitaire et ne souriait plus ou à peine. Cela saute aux yeux mais vous ne l’avez remarqué.

- Remarqué quoi ? S’impatienta la mère.

- Elle s’apprête à ce suicider. Répondit simplement Clara en repoussant ses cheveux en arrière.

- Que devrais-je donc faire ?

- Le meilleur endroit et, surtout le plus discret est la Forêt Sombre. Si j’étais à votre place je commencerais par là. Je vais demander à ma mère l’autorisation de poursuivre des recherches à vos côtés.

Sur ce, elle déposa le livre non loin de la chaise et sortit de sa chambre pour descendre les escaliers afin de demander si elle en avait l’autorisation.

Toujours dans la chambre, la matriarche de Suicida avait le souffle coupé par une telle intelligence. A côté de la fille elle n’était qu’un enfant de cinq ans posant encore et toujours des questions. Cinq minutes plus tard, la fille aux longs cheveux blonds réapparut dans la chambre.

- C’est d’accord. Dit-elle en réajustant ses lunettes.

Ainsi ils quittèrent la maison de Clara à la recherche de Suicida.

Suicida était à la dernière phase. La corde au coup et son sac sous ses pieds, elle se préparait à le repousser et ainsi mourrait instantanément. Elle prit ses dernières secondes de vie à penser et enfin viendrait l’instant fatal : celle du suicide. Qu’est-ce qui l’y avait poussé ? Seul Dieu le sait. Elle ferma les yeux et entendis au loin dans la forêt la voix de sa mère : Suicida ! Ma chérie ! Je t’en supplie ne fait pas cela ! Rentrons à la maison pour parler de tes problèmes !

A cause de ces phrases elle hésita un instant, mais le fit. Elle repoussa son sac avec ses pieds et lorsque sa mère et Clara arrivèrent, elles la retrouvèrent pendue à un arbre et sans vie.

Lorsque la mère de Suicida arriva devant l’arbre, elle serra de toute ses forces la dépouilles mortelles de sa fille en criant : « Pourquoi ! Pourquoi as-tu fait cela ! Je t’aimais tant ! ».

Après ceci, le temps passa. La mère mourut d’une crise cardiaque en apercevant sa fille dans un des nombreux miroirs de la salle de bain.

- Pardonne-moi, disait Suicida, il le fallait.

Ce fut ainsi que le mari devint veuf et finit, à force de paresse, à mourir, gros comme une baleine, du taux énorme de graisse qu’il avait dans le corps.

2. Le retour de Suicida

La vie se déroulait avec ses imprévus et ses mauvaises humeurs dans le petit village de Dontarstock, village voisin à celui qui était réputé hanté. En effet, on y racontait souvent la Légende du Suicide de Suicida. Les enfants aimaient bien s'y faire peur en s'y rendant de temps à autre. Mais, certains d'entre eux en étaient retournés en état de choc et tout en pleur en disant :

- J'ai vu Suicida ! Elle voulait que je l'aide mais j'avais trop peur. Elle était toute blanche, comme un cadavre !                                             

Mais les parents répondaient toujours que ce n'était que le fruit de leur imagination et qu'ils devaient ne plus s'en inquiéter. Pour les plus courageux il y avait l'Arbre de la Pendue, celui qui avait servi a Suicida. La corde y était toujours et y restera sûrement jusqu'à la fin des temps.

Mais dans le village de Dontarstock habitait un homme que l'on croyait fou. Il désirait aider la malheureuse Suicida à accomplir ce qu'elle devait faire avant de pouvoir parvenir au paradis. Ce qui le rendait encore plus fou était sa longue barbe hirsute et ses yeux louchant en permanence. Ce jour là, il préparait une lettre qu'il affichera sur sa porte lorsque viendra le moment où il se rendrait au village désert y découvrir ce que les autres n'ont pas pris le temps de le faire.

Le jour du départ du fou approchait jusqu'au moment où il partit. La nouvelle du départ circula vite dans le village. Il ferma la porte de sa petite maison de bois et partit avec un baluchon contenant toute les affaires dont il avait besoin sur le dos. Ainsi il prit la route menant à Suicida. Pendant celle-ci il siffla pour se donner du courage mais qui n'eut guère de succès. Car il suait de peur et d'angoisse à ce qu'il trouverait là-bas. Il y arriva et vit une femme à la trentaine en train d'observer les lieus.

- Que faites-vous ici ? Ce n'est pas un endroit pour vous ! Lui lança l'homme à la barbe.

- Est-ce que je vous demande la couleur de votre caleçon ? Répliqua-t-elle en se retournant.

La femme n'était autre que Clara, amie de la Suicidaire, comme tout le monde l'appelle. Elle était venue chercher à contacter son amie, mais en vint n'y parvint pas. Elle ne réussi, en effet, qu'à se faire traiter de folle par les passants la regardant bizarrement lorsqu'elle parlait seule. Cela faisait trois ans qu'elle était sur place, trois ans qu'elle habitait une petite maison abandonnée en totale solitude.

- Qu'avez-vous, madame à me parler ainsi ? Vous avez besoin d'aide ? Y répondit l'homme.

- Non, juste de repos.

- Bien, dans ce cas, je vous laisse.

Elle se retrouva à nouveau seule devant la maison où Suicida avait passé son enfance et la fin de ça vie.

- Pourquoi tu ne me réponds pas ? Pourquoi ? Hurla-t-elle.

Mais aucune réponse ne lui vint. Seulement une légère brise lui caressa la joue. Effet naturel ou Suicida se manifeste ? Se demanda-t-elle. Elle rentra chez elle, sans réponse.

L'homme à la barbe et aux yeux louchant avait trouvé une maison habitable à la périphérie du village. L'homme-fou avait autrefois été un psychiatre reconnu que tout le monde admirait, mais après un incident il fut renvoyé. Un incident provoqué par l'un de ses clients. Alors qu'il était en train de se servir un verre d'eau dans une petite pièce, une femme avait avec maladresse fait tombé un bougie qui brûla l'entièreté de la salle où travaillait l'homme à la barbe. Il y pensait, encore et encore, puis, soudain, une illumination lui sortit de l'esprit. Et si la petite fille qui s'était pendue n'avait besoin que d'être écoutée ? Il s'endormit avec cette pensée en tête et se promit de le tenter le lendemain.

Le lendemain matin, l'homme qui louchait en permanence et l'amie de la fille qui s'était pendue en haut d'un arbre se réveillèrent, avec une étrange coïncidence, en même temps. Il fit connaître son idée à Carla.

- J'ai trouvé la solution, dit-il, elle n'a besoin que d'un psychiatre ou d'un psychologue !

- Tant mieux, mais où trouverons-nous un psychologue ?

- J'en suis un moi-même, allons-y.

Ainsi ils se dirigèrent vers la maison et y pénétrèrent avec un frisson dans le dos. La petite fille apparut, flottant dans l'air.

- Vous pouvez m'aidez ? Dit-elle d'une voix étrangement pure.

- Je le peux. Vas-y, je t'écoute. Dit-il en s'asseyant sur une chaise et en retirant de la poche de son manteau un bloc-notes et un bic.

- Voilà.

Je retournais de l'école lorsque un homme me barra le chemin. Je le connaissais bien, dans l'école on l'appelait le Méchant. J'eus peur, cela faisait la troisième fois du mois qu'il m'était apparut de cette façon.

- Que me voulez-vous ? Que je lui demandai.

- J'ai une chose à te demander, Suicida, il y a un vilain monsieur qui tentera encore et encore de tuer ta famille. Je sauverai ta famille uniquement si tu te tues pour moi. Fait-le pour moi et ta famille et je te laisserai tranquille.

- J'n'ai pas envie de mourir ! Que je lui jetai à la figure, tel le venin d'un serpent.

- Il le faut, fait-le pour nous. Dit-il avant de disparaître dans la Forêt Sombre en cette magnifique fin de journée d'été.

La question me tourmenta longtemps jusqu'au moment où je me sentis triste pour moi mais contente pour mes parents. Fallait lui faire confiance ? Le fallait-il ? Le moment vint lorsque je me mis la corde autour du coup et commençai à mourir. Jusque quand j'entendis un murmure venant de derrière moi : « je t'ai eu, tu est faite maintenant ! ». Cette phrase ce termina en un ricanement et j'en déduisit que le Méchant avait gagné, je pleurai en silence jusque quand vint la mort. Je ne m'en alla pas au ciel mais restait collé sur la terre, maudite jusque quand quelqu'un me délivre.

Ainsi, après cette confidence, une lumière blanche apparut au-dessus de la maison et aspira l'âme de Suicida au paradis où elle resta jusqu'à la fin des temps.

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28 avril 2005

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